Devenir Volontaire

LE VOLONTARIAT AVEC SOS CHRETIENS D’ORIENT – BELGIQUE

SOS Chrétiens d’Orient – Belgique vous offre la possibilité de réaliser une mission humanitaire de courte ou de longue durée. Tout au long de l’année, des centaines de volontaires français, belge, américains ou encore italiens s’y relaient pour vivre une expérience hors du commun auprès des chrétiens d’Orient. Depuis les débuts de l’association en France il y a 10 ans, 3000 volontaires sont déjà partis ! Reconstruire des maisons en Syrie, des églises en Irak, soutenir la scolarisation des chiffonniers du Caire, visiter les familles meurtries au Liban, relancer les entreprises dans les zones sinistrées du Proche Orient, sont autant de missions qui leurs sont confiées en fonction de leur profil et compétences, mais surtout qui répondent aux besoins des populations aidées. Ils sont les acteurs du renouveau.

A ce jour, 27 citoyens belges sont déjà partis, effectuant en tout 44 missions dans 7 pays différents, pour un total de 1814 jours.

Ces jeunes en quête de vérité sont venus servir les plus démunis, ont vu leur détresse et sont revenus transformés, témoins d’une réalité qui les a dépassé. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » disait Saint-Exupéry. Ils ont quitté leur famille, leur vie, leur confort pour se mettre au service des chrétiens d’Orient.

Ils y ont trouvé des familles qui leur ont tendu les bras, des mères avec qui ils ont pleuré, des pères avec qui ils ont reconstruit leur maison, des grands-pères avec qui ils ont joué aux dominos, des enfants avec qui ils ont joué au milieu des déchets. Ils sont tous partis en mission avec leurs qualités humaines et compétences professionnelles, ils sont revenus avec un trésor bien plus grand encore : le savoir. Ils sont partis comme serviteur, ils sont revenus témoins. Bouleversés par leur expérience, 1/3 d’entre eux sont repartis en mission !

Certains ont poursuivi leurs études, d’autres ont changé de parcours professionnel, mais tous ont compris que leur expérience de volontariat n’est pas une ligne de plus sur un CV.

Ils ne sont pas volontouristes, ils sont VOLONTAIRES.

Conditions de départ

Le volontaire ne choisit pas sa mission. L’attribution d’un pays de mission se fait en fonction des besoins et des missions en cours.

Etant envoyé dans des zones sensibles du monde, tout futur volontaire est tenu d’informer sa famille et ses proches de son projet.

Une mission dure 45 jours minimum (hors mission saisonnière).

Chaque volontaire finance son billet d’avion aller-retour en mission.

Pourquoi devenir volontaire ?

Ils sont étudiants, jeunes actifs ou retraités ; ils suivent des études en ressources humaines, rénovation du patrimoine, design graphique ; ils ont entre 18 et 80 ans. Nous les retrouvons dans la cathédrale d’Etchmiadzin, siège de l’Église arménienne, dans le bidonville d’Ezbet El-Nakhl, au pays du Cèdre, dans les dédales des rues tripolitaines, au pays du Tigre et de l’Euphrate, dans les ruines d’un ancien bastion djihadiste, ou encore en Syrie, dans la maison d’une famille de martyr.

Ils sont ici pour servir, comprendre et grandir. Ils n’ont pas choisi leur pays de mission, ils se sont laissé guider, convaincus qu’ainsi, ils seront réellement au service d’une cause qui peut les transformer. Ils arrivent avec des appréhensions, des peurs, des idées préconçues, parfois, et surtout une volonté de bien faire.

En mission, les volontaires vivent en communauté. Comme dans un foyer d’étudiants ou en collocation, tous mettent la main à la pâte pour passer l’aspirateur, cuisiner, laver les carreaux, etc., avant de se concentrer sur le cœur de leur mission. Entre visites aux familles pauvres, chantiers de reconstruction, activités avec les enfants, tous y trouvent leur compte.

Leurs talents, qualités et compétences sont mis à profit. Tous sont responsabilisés. Certains sont nommés secrétaire général, d’autres chefs de projet, chargés de communication, responsables des activités, etc. Après une période de formation et d’adaptation, ils sont envoyés dans des villes et villages périphériques avec pour mission d’assister et soutenir les populations. Ils ne créent pas le besoin, ils y répondent. Les projets sont sélectionnés avec soin par les chefs de mission et acteurs locaux en lien avec les porteurs de projets qu’ils soient ecclésiastiques ou laïcs. Les dons collectés ne sont pas distribués, ils sont directement utilisés pour acheter le ciment des maisons bleues de Maaloula, les colis alimentaires distribués aux familles pauvres des villages reculés en Egypte, les cahiers d’exercice pour les enfants libanais, …

Mais le plus grand défi est de faire perdurer les bénéfices des actions engagées. Mener à bien un projet est une chose, faire en sorte que d’autres se l’approprient et le poursuivent est tout aussi fondamental.

Après quelques jours passés sur le terrain, les volontaires prennent conscience que le plus grand mal dont souffrent les chrétiens d’Orient n’est pas le manque d’argent, mais l’oubli. « Je me souviens de cette dame qui m’avait annoncé, émue, sa troisième grossesse, avant de m’agripper le bras en implorant : « Ne nous abandonnez pas ». Ces mots ont raisonné en moi pendant ma mission. Ils sont les grands oubliés de l’Occident et de leur propre pays. » Marie, volontaire en Irak.

Ces familles irakiennes et syriennes furent jetées sur les routes de l’exil ou enfermées dans leurs maisons partiellement détruites par des obus. Aujourd’hui, elles craignent d’être abandonnées, oubliées par les médias et de disparaitre dans l’indifférence générale, avec leur foi et leur histoire millénaires.

Alors quand de jeunes européens franchissent les portes de leur maison ou se promènent dans leur rue, « imaginez leur émotion ! Ils voient débarquer dans leur village des jeunes qui viennent de très loin – la France ce n’est pas la porte à côté – pour eux, pour les servir. Sans salaire, sans autre objectif que leur bonheur et leur bien-être. Leur émotion est inimaginable, indescriptible, » témoigne Vianney, volontaire en Irak.

L’argent ne gouverne pas le monde, l’amour oui. Conscient que la présence physique de volontaires est sollicitée par les chrétiens d’Orient, l’association fait le choix d’envoyer toute l’année des volontaires vivre parmi les familles, dans leurs villages pour partager leur quotidien, leurs peines et leurs joies. « Vous êtes le visage de l’espoir » confie Dole, mère de famille syrienne endeuillée par la mort de son fils Ra’ed à Louis-Alban, volontaire en Syrie. « Votre visite m’a donné un regain d’énergie ! Tout ce dont je rêvais, vous l’avez fait » ajoute Miss Leïla, qui accueille dans sa garderie des enfants des chiffonniers du Caire. « Notre présence, notre sourire, nos gestes les réconfortent et leur font du bien » conclût Clarisse, volontaire en Egypte.

C’est le cas de Nariman, une syrienne dépossédée du jour au lendemain de sa maison dans le quartier de Wadi al Sayeh à Homs. Aujourd’hui, des volontaires travaillent sur le chantier de reconstruction de son appartement, à la plus grande joie de Nariman qui les attend toujours avec impatience au pied de son immeuble. Celle-ci ne fait pas qu’observer les volontaires, elle leur prête également main forte pour ramasser les gravats. Elle part une heure plus tard avec le panier repas pour le déjeuner.

Être volontaire n’est pas quelque chose de simple, ni de facile. « On ne récolte ni honneur, ni gloire à aider les chrétiens qui sont dans le besoin. Et pourtant, cet engagement nous apporte bien plus que nous ne pouvions l’espérer : voir un enfant sourire lors d’une donation, soutenir les familles dans la foi et la prière n’a pas de prix. » explique Claire, volontaire en Irak.

Au contact des habitants, les volontaires découvrent une autre réalité, une autre misère mais aussi une plus grande richesse. Dans les bidonvilles, entre les déchets et les immondices qui s’accumulent jusqu’au ciel, leur sourit un enfant. Un contraste frappant qui permet de revenir sur terre et renouer avec ce qui est essentiel. « Je me suis découverte pauvre ; pauvre de leur simplicité, pauvre de leur innocence, pauvre de leur générosité, pauvre de leurs richesses de cœur. Les sourires, la joie, l’amour et la gratitude que nous ressentions dans une simple poignée de main, toutes ces petites choses qui les rendent bien plus riches que nous, et qui font que l’on se sent si petit parmi eux. » Claire-Marie, volontaire en Égypte.

Au Proche-Orient tous les jours ne se ressemblent pas. Il n’y a pas de routine « métro, boulot, dodo » ; l’imprévu est constant. Ce soir-là, Maria est en maraude dans les rues d’Alexandrie. Un homme sous un pont, caché sous une couverture qui le réchauffe, l’accueille avec un grand sourire et un regard tendre. Elle lui dépose un colis rempli de denrées alimentaires avant de s’éloigner le cœur réjouit. « Il y aura au moins un jour pendant lequel je n’aurai pas à me demander si je trouverai à manger » lui lance l’homme allongé sur le sol.

La mission des volontaires est rythmée par des épisodes de joie profonde, vécue chez les familles de Karamlesh (Irak), dans une salle de classe à Alep (Syrie), pendant une partie de cartes à Rmeich (Liban)… Boire une tasse de café turc, scotché aux lèvres de Zacharia racontant l’histoire de sa chapelle, prendre Mona dans ses bras entre deux coups de pinceaux, aider Johnny à déblayer les gravats d’une maison détruite par un obus… Telles sont les actions simples, mais ô combien nécessaires des volontaires. L’important n’est pas de faire beaucoup, ni de faire des choses extraordinaires mais de bien faire.

« Sainte Thérèsa de Calcutta disait : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas, elle manquerait. » Même si notre action là-bas n’est qu’une goutte d’eau, ce sont toujours quelques vies que nous pouvons adoucir, et quelques cœurs que nous pouvons réchauffer. » Louis, volontaire en Syrie

« Dans la vie il faut aller à l’essentiel, ne pas perdre son temps avec des futilités. J’ai rencontré une population chrétienne d’Égypte solidaire, chaleureuse, accueillante, simple qui est dans le désarroi. Je leur ai apporté un peu à la mesure de mes petits moyens…et ils me l’ont rendu au centuple ! Je ne peux pas m’apitoyer sur mon sort mais plutôt ne jamais baisser les bras, me battre, avoir confiance, rester simple, garder le sourire et donner du temps pour ceux qui m’entourent. » Augustin, volontaire en Egypte

Que vous soyez en congés, en année sabbatique ou à la retraite, vous avez la possibilité de partir à tout moment de l’année. Pas besoin de savoir parler arabe, cuisiner le maklouba ou mettre un keffieh : seule votre motivation compte !

En quittant la Belgique pour le Proche-Orient, 90% du travail est fait. « Le plus dur c’est de partir et d’accepter de s’abandonner. Il faut faire confiance. Si vous voulez partir en mission c’est que vous avez reçu un appel, il faut y répondre. » Marie, volontaire en Irak

Ne laissez pas vos craintes vous tétaniser et vous empêcher de vivre une expérience hors du commun, abandonnez-vous et rayonnez, vous reviendrez changés et forts de vous être confrontés à une autre réalité et culture !

« Je suis reparti avec tellement plus que ce que je venais chercher. Je ne cherchais pas d’amis, j’ai trouvé une famille ; je voulais poser une pierre dans ma vie, j’ai construit un mur ; je voulais m’en souvenir, et c’est ancré en moi. Pourquoi ? Parce que quatre mois c’est court et dans l’intensité de cette mission, tout se vit à fond, c’est une maxime à laquelle on ne déroge pas. » Adrien, volontaire en Irak.

Toute l’année, SOS Chrétiens d’Orient recrute des volontaires pour des missions de 45 jours minimum en Syrie, en Irak, au Liban, en Egypte, en Arménie et en Ethiopie. Si l’association vous accueille à bras ouverts quelle que soit la durée de votre mission, sachez que plus celle-ci sera longue, plus vous apprendrez et profiterez vraiment de cette expérience inédite et plus vous aiderez.

« Les élans de ton âme, nous les voulons. La vigueur de ton cœur, nous la voulons. La joie de ton quotidien, nous la voulons aussi. Car tu vivras dans une communauté où tout est partagé : la maison, le dortoir, l’autel. » Lettre à un volontaire de Charles de Meyer (=> lien vers le livre)

Un volontariat avec SOS Chrétiens d’Orient se prépare. Les étapes de recrutement garantissent l’adéquation de votre profil et de vos motivations aux besoins et valeurs de l’Association. Il vous revient donc de les traiter avec sérieux et professionnalisme.

 

Avant de déposer ma candidature, je me renseigne sur les conditions de départ :

  • Avoir 18 ans minimum le jour du départ
  • Etre en bonne condition physique
  • Etre disponible au moins 45 jours (ou 1 mois en juillet/août).
  • Prévenir ses proches.

Que vous souhaitiez partir 2 mois ou plus, la procédure reste la même.

1. Vous envoyez votre CV à l’adresse rokvam@soschretiensdorient.be

Par retour de mail, nous vous transmettons un questionnaire ainsi qu’une liste des documents à fournir : Passeport (ou demande de passeport) ainsi qu’un extrait de casier judiciaire. Si vous souhaitez partir en couple ou en groupe, chacun doit remplir un dossier, en précisant bien que vous êtes en couple ou amis. Attention ! Nous envoyons les volontaires en fonction des besoins réels sur place. Nous ne garantissons donc pas de départ groupé.

2. Nous vous proposons des dates de rendez-vous pour une journée de formation qui a lieu un samedi par mois à Paris

Elle vous permettra de rencontrer des anciens volontaires, d’écouter leurs témoignages, de découvrir les églises d’Orient, les missions qui vous seront proposées, les postes auxquels vous pouvez être affectés, ainsi que les dispositifs de sécurité. A l’issue de cette session, vous nous renvoyez un mail afin de confirmer ou non votre souhait de partir en mission.

3. Vous faites un test de personnalité, ainsi que 3 actions bénévoles pour faire connaître l’association dans votre pays : distribution de tracts, mise en ligne d’une cagnotte de collecte de dons, programmation d’une conférence à votre retour, vente de gâteaux, etc.

4. Vous passez un entretien individuel à Paris avec notre responsable des volontaires. Un entretien Skype est programmable si vous ne pouvez pas vous déplacer.

5. Un avis est émis sur votre candidature, et votre dossier est étudié par la direction des opérations, qui la valide ou non. Si votre candidature est retenue, vous recevez dans un délai d’un semaine un courriel dans lequel figure votre pays de mission. Dans le cas contraire, vous êtes informé de la clôture de votre candidature.

« Vous êtes le moteur individuel de la sécurité collective. Une seule action malencontreuse peut avoir des conséquences tragiques pour vous mais aussi pour le fonctionnement de la mission, voire pour la pérennité de l’association. »

Les procédures de sécurité de SOS Chrétiens d’Orient ont été mises en œuvre avec le soutien de professionnels du domaine et sont auditées trois fois par an par des experts indépendants. Avec la progression régulière des activités, des champs d’action et des projets de l’association, les normes mises en place et les procédures d’intervention évoluent pour plus d’efficacité.

Une situation d’insécurité peut être engendrée par des événements tels que : conflits interethniques ou interreligieux, émeutes ou manifestations violentes, insurrections, coup d’Etat, guerre civile ou conventionnelle, attentat terroriste, etc. Les accidents de la route ou les catastrophes naturelles sont également des risques auxquels il faut savoir réagir.

Confrontés à l’ensemble de ces risques, il convient d’appliquer un ensemble de mesures décidées en amont pour garantir sa sécurité, en attendant que la situation s’apaise ou que les autorités locales interviennent.

La sécurité des volontaires envoyés en mission est la priorité absolue de SOS Chrétiens d’Orient. Chaque volontaire sensibilisé et formé est l’acteur central de sa propre sécurité, cependant à chaque instant, les chefs de mission de SOS Chrétiens d’Orient seront présents pour les accompagner, les encadrer et réagir en cas de problème.

A noter que sur 3000 volontaires partis depuis 2013, aucun problème significatif n’est à déplorer, ce qui n’empêche pas l’association de déployer un pôle sécurité permanent depuis Paris, travaillant chaque jour à l’amélioration des procédures et au suivi des volontaires sur le terrain.

SOS Chrétiens d’Orient recrute et forme continuellement ses chefs de mission en fonction de leur sensibilité aux enjeux de sécurité et de sureté. Ces derniers seront eux-mêmes primo-formateurs dispensant une instruction à chaque volontaire sous leur responsabilité (sécurité routière, secourisme, sécurité incendie, plans d’évacuation…). Les chefs de mission, sous la responsabilité de la direction des opérations, participent eux même à la rédaction des plans de sécurité de leur mission et de leurs délégations et les font appliquer. Pour ce faire, ils disposent du soutien de plusieurs sociétés mandatées par SOS Chrétiens d’Orient dans le domaine de l’audit sécuritaire, de la gestion de crise, de la sécurisation des réseaux informatiques, de la destruction des données sensibles…

Nous demandons aussi à tous nos volontaires de se déclarer sur le portail du Service Public Fédéral des Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement.

« Les élans de ton âme, nous les voulons. La vigueur de ton cœur, nous la voulons. La joie de ton quotidien, nous la voulons aussi. Car tu vivras dans une communauté où tout est partagé : la maison, le dortoir, l’autel. » Lettre à un volontaire de Charles de Meyer

Actions proposées en mission

Education
Dans un Proche-Orient en proie aux crises géopolitiques, économiques et sociales, les enfants sont privés, si ce n’est d’éducation, de perspectives d’avenir. Génération sacrifiée et dommage collatéral des guerres des puissants, certains doivent vivre avec des troubles traumatiques irréversibles et d’autres avec la perte définitive d’un père ou d’une mère. Quand leur santé n’est pas en danger, la pauvreté se charge de leur rendre la vie impossible. Pour ces enfants, les volontaires organisent des camps d’été, animent des activités culturelles, sportives et ludiques, dispensent des cours de soutien scolaire et offrent des jouets quand viennent les fêtes.
Activité avec les personnes âgées
Souvent isolées et abandonnées, les personnes âgées se retrouvent seules pour affronter les crises. Au Liban et en Syrie, face au prix exorbitant des biens de première nécessité, elles sont contraintes d’arbitrer entre se soigner, se nourrir, se vêtir. En Egypte, quand certaines ne tombent pas en dépression du fait de leur isolement, d’autres perdent le goût de la vie. Afin de soutenir leurs aînés, les volontaires les visitent régulièrement dans les maisons de retraite ou directement chez elles. Par leur sourire, leur joie de vivre et leur présence active, ils leur redonnent souvent rapidement espoir. Pour les plus pauvres, ils procèdent à des donations de biens de première nécessité afin d’améliorer notablement leur quotidien.
Chantiers de reconstruction
Dans des décors souvent apocalyptiques, les équipes de volontaires sont missionnés sur des chantiers pour déblayer les gravats, buriner les murs, transporter des sacs de sable afin de faciliter les travaux de gros œuvre, menés par des ouvriers et ingénieurs locaux spécialisés. Dans des conditions de sécurité optimale, ils agissent dans les écoles, maisons et églises détruites par les bombardements ou les catastrophes naturelles. Dans d’autres cas, ils rénovent des parcs de jeux en débroussaillant les lieux laissés à l’abandon, en ponçant et repeignant les structures métalliques de jeux.
Visites aux familles
Déplacées ou réfugiées, discriminées ou persécutées, les familles orientales vivent dans des conditions précaires et subissent de plein fouet les crises socio-économiques et sanitaires. Dans certaines zones de conflits, les besoins sont criants. Entre conflit et grande pauvreté, les familles ne vivent pas, elles survivent ! Alors, les volontaires sont détachés auprès d’elles pour les écouter, les réconforter et évaluer leurs besoins. Ainsi soutenues, elles prennent conscience qu’elles ne sont pas seules et retrouvent foi en l’avenir. Ces visites, menées quotidiennement, renforcent leur volonté de se battre contre ce qui les accable et donne aux volontaires un regain d’énergie.
Aide d'urgence
Sur les terrains de crise, les équipes travaillent sans relâche pour porter activement secours aux victimes dans des délais records. A travers des donations de colis alimentaires ou hygiéniques, elles assurent une première prise en charge des personnes fuyant les violences ou l’insécurité. Ce faisant, elles tentent par tous les moyens de sauver un maximum de vie et d’atténuer la détresse des plus démunis. Acheminement de denrées dans les camps de réfugiés, assistance aux populations menacées par des catastrophes naturelles, donation massive d’eau et de nourriture aux civils pris en tenailles dans les conflits meurtriers…Des missions nécessaires et vitales pour les aider à vivre.
Travaux agricoles
Ilots parmi les étendues désertiques du Proche-Orient, les régions verdoyantes et les étendues agricoles offrent à leurs propriétaires l’opportunité de vivre en autosuffisance et de dégager des revenus conséquents des récoltes. Mais souvent, à cours d’essence pour les engins agricoles, d’argent pour se payer les services de personnels compétents ou de bras pour travailler dans les champs, les agriculteurs voient le fruit de leur labeur pourrir. Alors, les volontaires sont spécialement missionnés dans les serres pour prêter main forte. Selon le cycle des saisons, en collaboration avec les ouvriers agricoles, ils participent aux récoles des olives, des aubergines, des concombres, des grenades ou encore des artichauts. D’autres sont chargés de prendre soin des animaux de ferme ou encore plus exceptionnellement de vendanger à la mode locale.
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FAQ DU volontaire

À partir de 18 ans, et il n’y a pas d’âge limite pour partir en mission. La seule condition est d’être en bonne forme physique et d’être capable de s’adapter à une vie en collectivité, composée d’une grande majorité de jeunes.

Tous les volontaires habitent dans le même appartement et participent aux activités ensemble. Nous avons donc une organisation de grande colocation avec des dortoirs (non-mixte) et les lieux de vie commun. 

Bien sûr ! Cependant nous vous demanderons de vivre avec les Chrétiens d’Orient donc il est important d’assister aux offices et de ne pas polémiquer sur votre athéisme ou agnosticisme.

Non ! Tu es nourri, logé, blanchi pendant la durée de ta mission.

Non il n’est pas possible de partir en couple car nos structures ne sont pas adaptées à cette situation de vie.

Il n’y a pas de risque zéro quand tu pars en mission, cependant nous avons mis en place des règles de sécurité pour pallier les risques. Si tu les respectes, normalement il n’y a pas de risque ! 

Le volontaire doit avoir un passeport valide sans visa israélien et un certificat médical.

Ils en parlent

Aucun cèdre, cependant, n’est plus admirable à nos yeux que celui que grava Alphonse de Lamartine en 1832. A la place d’une inscription nous découvrons en effet un arbre naguère foudroyé puis sculpté par Rudy Rahmé. L’artiste libanais, peu après la guerre civile, figura ainsi le Christ en croix. Le soleil se couche sur la vallée sainte, et, sur la route nous menant à Tripoli, cette dernière image demeure dans nos esprits. Elle est le symbole terrible de ce pourquoi nous sommes volontaires au Pays du cèdre, celle de cet arbre multiséculaire jadis vigoureux et respecté du monde, mais depuis peu frappé par la foudre et agonisant tel le Crucifié, bientôt ressuscité.
Sylvain,
volontaire au Liban
Le soleil se couche lentement sur le Monastère syriaque-orthodoxe de Mar Matti et les heures chaudes de ce mois de septembre laissent place à la brise nocturne qui souffle sur la plaine de Ninive au nord de l'Irak. En tant que responsable photo, je suis aux premières loges du festival annuel en l'honneur de Saint-Matthieu. Je suis agréablement surpris de la ferveur qui émane des orchestres avec leurs instruments et de la tenue de jeunes scouts ressemblant en tout point aux nôtre. C'est quand le brasier de paille s'enflamme, point d'orgue de la cérémonie, que je suis le plus ébahis. Nous avons passé la nuit à discuter, à manger et à boire du thé avec les familles qui nous faisaient le plaisir de nous inviter dans leurs appartements dans le monastère même. Cela restera la nuit la plus mémorable et le souvenir le plus sacré que j'emporterais de ma mission avec SOS Chrétiens d’Orient - Belgique !
Antoine,
volontaire en Irak

étapes de recrutement

Votre responsable en Belgique

Favicon SOS Chrétiens d'Orient Belgique
Axel Rokvam

axel.rokvam@soschretiensdorient.be

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