En union avec les pèlerins de Notre-Dame de Chrétienté, les volontaires pèlerinent entre le sanctuaire Notre-Dame d’Harissa et la vallée sainte de la Qadisha en passant par les monastères maronite Saint-Sauveur der Kreim, de Tannourine et de Saint-Antonios-Kozhaya.
Il n’est pas dans la tradition libanaise d’entreprendre des pèlerinages, toutefois cela nous tient à cœur d’en effectuer un en union avec tous les pèlerins de la Pentecôte en France.
En ce premier jour de pèlerinage, nous quittons Beyrouth, d’abord en voiture, pour rejoindre le point de départ de notre marche. Notre projet est certes pieux, mais l’ambiance y est joyeuse, car toujours heureux de nous retrouver pour vivre ces moments précieux ensemble.
Le chemin commence par l’ascension d’interminables escaliers, sous une chaleur déjà accablante. Fort heureusement, bientôt nous pénétrons en une forêt de pins. A l’ombre des feuillages, les coups portés par le soleil se font moins ressentir, mais la chaleur reste étouffante.
La vue admirablement rafraîchissante sur la mer Méditerranée, qui nous accompagnera du début à la fin de notre marche, nous aide à la supporter.
Les 400 m de dénivelé sont gravi au rythme des chapelets récités. Marcher, escalader en priant fièrement à haute voix, parfois même en chantant, n’est pas si aisé que cela. Essoufflés, transpirants de la tête aux pieds, nous offrons nos souffrances pour toutes ces familles dans le besoin, les enfants en détresses, les nécessiteux et ces innombrables malades que nous rencontrons et que nous aidons du mieux que nous pouvons, tout au long de notre mission.
Au sommet, c’est le sanctuaire d’Harissa qui nous attend avec son immense et impressionnante statue de la Sainte Vierge.
Un escalier mène à ses pieds, à une dizaine de mètres au-dessus du sol. La vue sur les alentours de Beyrouth et surtout sur la mer Méditerranée est imprenable.
Le pèlerinage prend alors tout son sens : gagnons notre Ciel ici-bas. Parfois le difficile mène au plus grand bien.